Mikael          Pazeu          Doufiene,                         Daniel         Gams           Massi,       Annick        Mélanie Magnerou,  Jacques Doumbe1, Yacouba Njankouo Mapoure1,3, Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Douala, Faculty of Health Sciences, University of Buea Hôpital Général de Douala, Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala Correspondance : doufienepazeum@gmail.com, Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Douala  Hôpital Général de Douala, Faculty of Health Sciences, University of Buea,  Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala Correspondance : mabongsuzelle@gmail.com

Introduction : L’hémorragie sous-arachnoïdienne spontanée (HSA) est la présence de sang dans l’espace sous-arachnoïdien. C’est une pathologie caractérisée par une morbi-mortalité élevée. Au Cameroun, il existe peu de données sur cette pathologie. L’objectif de ce travail était d’étudier les caractéristiques clinique, thérapeutique et pronostique de l’HSA à l’HGD.

Méthodologie :   Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective des cas d’HSA sur 10 ans à l’HGD. Elle a concerné les dossiers des patients âgés de plus de 15 ans hospitalisés pour HSA confirmée par une imagerie cérébrale. Les gravités clinique et radiologique ont a été évalué respectivement par le score de WFNS et de Fisher modifié. La survie a été évaluée par la courbe de Kaplan Meier et la récupération fonctionnelle par le mRS. Nous avons utilisé un questionnaire préconçu pour le recueil des données.

Résultats :  Nous avons colligé 111 cas d’HSA qui correspondaient à 0,18 % des urgences médico-chirurgicales de l’HGD, et avons inclus 70 cas. L’âge moyen était de 55,57±13,57 ans. Le sexe féminin était dominant. L’HTA était le facteur de risque principal. Le trouble de conscience était le principal motif de consultation. Les grades III, IV et V de la WFNS étaient plus représentés. L’anévrisme rompu était la principale étiologie. Aucun patient n’avait bénéficié d’une prise en charge endovasculaire et/ou chirurgicale. La DMS était de 11,73 jours. La mortalité hospitalière était de 40 % et des séquelles neuropsychologiques étaient présent chez 1/3 des survivants.

Conclusion :  L’HSA spontanée affecte majoritairement les adultes jeunes de sexe féminin. Plus de 3 patients sur 4 présentent un score de gravité clinique et radiologique. Le traitement est symptomatique dans tous les cas. 2 patients sur 5 décèdent avec comme facteur prédictif : le resaignement et le score WFNS grade IV.

Mots clés : HSA, épidémiologie, clinique, traitement, pronostic, HGD.

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